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La respiration lors de l'accouchement
Le souffle est la vie
Oui dit comme cela, cela peut semblé naïf, mais pourtant c'est vrai. Les sportifs le savent bien, sans le souffle et le travail du souffle, impossible d'aller dans l'effort, dans le dépassement de soi.
Le souffle, c'est le premier carburant du corps, c'est lui qui va permettre aux muscles de se nourrir grâce à la combustion du glucose rendu possible par l'oxygène, c'est aussi la respiration qui va permettre d'éliminer les acides lactiques (responsables des crampes, des contractures et des douleurs extrêmes) et donc d'être dans la contraction mais aussi dans la détente musculaire.
Des exercices de respiration
Or n'oublions pas une chose fondamentale: l'utérus est un muscle. L'accouchement est une expérience extrême dans la puissance, la douleur mais aussi la durée d'ou l'importance d'entraîner son corps a ce moment là comme un sportif de haut niveau.
Dans le cadre de la préparation à l'accouchement, j'ai mis au point quatre exercices liés au souffle et au diaphragme:
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la colline qui utilisera un souffle brise afin de se laisser traverser par la contraction, offrir le moins de résistance possible, et donc le plus d'efficacité avec le moins de douleur possible.
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la paille qui utilisera un souffle attaque avec un léger appui du diaphragme afin de potentialiser l'action de la contraction et de l'appui de la tête du bébé sur le col rendant la contraction plus puissante le col de l'utérus et sur l'engagement du bébé dans le bassin.
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l'apnée mais pas celle dont on entend parler en blocage. Une apnée qui se pose sur le diaphragme, qui appuie sur celui-ci dans un vrai mouvement de démoulage du bébé du ventre de sa maman comme on démoulerait un gâteau du moule (en retirant le gâteau du moule et non en écrasant le gâteau).
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le périnée sur le champs de fleur, un merveilleux outil qui va nous permettre de relâcher tous les muscles du périnée superficiel afin de laisser le maximum de place au bébé et de diminuer et le risque d'épisiotomie et le risque de déchirure périnéale. Ceux sont des muscles très fins donc des petites sensations (et avec la péridurale sans doute pas de sensation du tout) d'où l'importance d'apprendre à les identifier et de savoir les solliciter avant en dehors du travail, pour durant l'expulsion savoir les détendre le plus possible et ce même en l'absence aussi de sensation.